
1st pick - Washington Wizards John Wall, Kentucky. Point Guard.
Pas d’erreur possible, Wall sera bien évidemment le n°1 de cette draft. Meneur ultra-explosif capable aussi bien de scorer que de distribuer le jeu, le prodige de Kentucky a en plus de ses qualités actuelles une marge de progression assez démente ne serait-ce qu’au niveau de son shoot. On a pu le voir très mature dans la gestion de son équipe composée massivement de freshmen et il pourra apporter dès cette année en NBA. Bien qu’il soit souvent comparé à Derrick Rose, je pencherais plutôt pour Penny Hardaway au vu de sa vitesse et de son physique.
2d pick – Philadephia SixersEvan Turner, Ohio State. Swingman.
Une nouvelle fois, un choix évident pour les Sixers, même s’il s’est dit que ceux-ci pourraient prendre Favors avec leur deuxième choix. Turner est le joueur le plus NBA-ready de cette draft, et surtout un patron sur le terrain à qui ont peut confier les rênes d’une équipe. Philly a besoin de se reconstruire et la sélection de Turner est la meilleure chose qui puisse leur arriver dans cette optique, et son arrivée rappelle étrangement celle de Roy à Portland dont il est le parfait sosie dans le jeu. Moins bon shooteur que The Natural, il est en revanche un meilleur rebondeur.
3d pick – New Jersey NetsDerrick Favors, Georgia Tech. Power Forward/Center
Si les Nets avaient bougé à Brooklyn dès cette année, il leur aurait fallu du clinquant et la sélection de Johnson, beaucoup plus NBA-ready, serait apparue plus évidente. Mais étant donné qu’il leur reste un an avant de déménager cette saison peut apparaître comme une transition et Favors est le choix qui s’impose. Monstre physique, il est plus orienté défense et collera parfaitement avec Lopez, plutôt attaque. S’il progresse dans sa palette offensive, et il a les moyens de le faire, Favors peut devenir injouable dans la raquette. C’est avec Wall le meilleur potentiel de cette draft.
4th pick – Minnesota TimberwolvesWesley Johnson, Syracuse. Combo Forward.
Dans cette draft, Johnson est peut-être le joueur qui peut le plus apporter dès sa première année. Très rapide, très athlétique, l’Orangeman partage un profil d’ailier très bon rebondeur et défenseur avec Shawn Marion, mais contrairement à The Matrix il possède un excellent shoot, peu importe la distance, comme en témoignent ses 50% aux tirs et 41% à trois points. Pas de bon poste 3, pas de spécialiste de la défense, manque d’adresse derrière l’arc, l’arrivée de Johnson peut faire un bien fou aux Wolves.
5th pick – Sacramento KingsDeMarcus Cousins, Kentucky. Forward/Center.
Extrêmement doué techniquement, très bon rebondeur, Cousins présente un profil très rare pour un big man en NBA. Son talent évident aurait pu lui permettre de venir contester le top 3 de cette draft, mais sa désinvolture et son taux de graisse anormalement élevé ne rassurent pas franchement quand on a pu observer la tournure qu’a prise la carrière d’Eddy Curry. Pourtant, Cousins est un 7-footer qui peut scorer en post-up, au périmètre et réaliser des double-doubles régulièrement dès sa saison rookie. L’arrivée de Dalembert aux Kings les pousse à sélectionner un intérieur offensif pour l’épauler, et Cousins peut être ce joueur.
6th pick – Golden State WarriorsGreg Monroe, Georgetown. Power Forward.
Intérieur rapide et plutôt habile de ses mains, l’ailier-fort de Georgetown s’adapterait parfaitement au jeu up-tempo des Warriors, d’autant qu’il défend plutôt bien les lignes de passes et est un contre-attaquant redoutable. Parfois un peu emprunté en défense, pas forcément toujours capable de dominer son vis-à-vis en un-contre-un, Monroe peut s’éclater à Oakland, d’autant que son jeu de passes est très développé pour un intérieur.
7th pick – Detroit PistonsCole Aldrich, Kansas. Center.
Les Pistons manquent cruellement d’un grand pivot dans leur frontcourt, l’arrivée d’Aldrich qui approche des 2m10 peut donc leur faire énormément de bien. Le pivot de Kansas est un spécialiste de la défense, ce qui ne sera pas de trop dans une équipe qui regorge de scoreurs. Bon rebondeur, bon contreur, grosse envergure, il apporte une présence dans la peinture même s’il n’est pas spécialement athlétique.
8th pick – Los Angeles ClippersAl-Farouq Aminu, Wake Forest. Combo Forward.
Pour parfaire leur 5 majeur, il ne manque aux Clippers qu’un poste 3. Si Aminu est encore disponible quand viendra leur 8e choix, ils doivent se jeter dessus. Au niveau du talent ou des besoins de l’équipe, l’ailier de Wake Forest est le joueur qu’ils doivent drafter. Gros défenseur, très athlétique, Aminu peut former avec Griffin un duo de forwards absolument dévastateur.
9th pick – Utah JazzEd Davis, North Carolina. Power Forward.
Anticipant un probable départ de Carlos Boozer, le Jazz se doit de sélectionner un intérieur dans une draft qui n’en manque pas. Ed Davis est un joueur avec un bon QI basket comme les aime Jerry Sloan, doué en post-up et excellent défenseur. En plus de ça, Davis donne l’image d’un garçon humble qui ne cherche ni le strass ni les paillettes. Parfait pour le Jazz.
10th pick – Indiana PacersAvery Bradley, Texas. Combo Guard.
Sans doute
l’équipe à qui il manque le plus un meneur, les Pacers ont raté le coche l’an dernier et se retrouvent gros jean comme devant pour cette draft ci. Il serait idiot de gâcher leur 10e choix pour sélectionner Eric Bledsoe, alors que beaucoup de talents seront encore disponibles à ce stade de la soirée. Avery Bradley est un pur scoreur, qui peut être très utile en sortie de banc comme Thornton à New Orleans. Un choix par défaut sans doute, mais un bon choix quand même.
11th pick – New Orleans HornetsGordon Hayward, Butler. Small Forward.
Bien plus athlétique que
sa couleur de peau ne le laisse paraître, Hayward est également un excellent shooteur. De plus, le parcours de Butler « plus défensif tu meurs » a renforcé son image de bon défenseur sur l’homme. Doté d’un QI basket bien au-dessus de la moyenne, son entente avec Chris Paul ne fait pas le moindre doute, et en le sélectionnant les Hornets peuvent commencer à préparer l’après-Stojakovic avec ce joueur qui me rappelle beaucoup Dan Majerle.
12th pick – Memphis GrizzliesXavier Henry, Kansas. Shooting Guard.
Les Grizzlies sont l’équipe qui a le plus laissé jouer son 5 majeur cette année, en grande partie à cause de la faiblesse de leur banc. Henry apparaît comme une solution crédible à ce problème, lui qui est un scoreur pur. Comme Indiana, Memphis aurait aimé choper un bon meneur mais cette draft en est bien trop avare. En revanche, le possible repositionnement de Mayo en 1 quand Conley est sur le banc peut être extrêmement flippant si pendant ce temps Henry est avec lui dans le backcourt.
13th pick – Toronto RaptorsHassan Whiteside, Marshall. Center.
Chris Bosh a déjà préparé ses valises, et contraint par la même occasion les Raptors à drafter un autre big man. Whiteside est un pivot très grand et à l’envergure immense, la plus grande de cette draft, ce qui peut permettre le repositionnement de Bargnani en 4 où il pourra peut-être enfin laisser exploser son potentiel trop rarement entrevu. Bon rebondeur mais un peu léger offensivement, le pivot de Marshall est encore très jeune et présente un potentiel très intéressant. Peut-être le joueur le plus complémentaire de l’ailier-fort italien disponible en fin de loterie.
14th pick – Houston RocketsPatrick Patterson, Kentucky. Power Forward.
Pour densifier leur rotation intérieure, le choix du Junior de Kentucky peut être une bonne pioche pour les Rockets. Capable d’attaquer, de défendre et de prendre des rebonds, Patterson peut devenir un role player très utile, plus particulièrement dans une équipe qui perd régulièrement son meilleur intérieur. Après 3 ans passés en NCAA, le coéquipier de John Wall peut apporter dès sa première année de par sa maturité et son sérieux.
15th pick – Milwaukee BucksLuke Babbitt, Nevada. Combo Forward.
Très technique, très bon shooteur, Babbitt peut apporter son écot de points à une équipe des Bucks qui manque quand même de scoreurs réguliers. Sa capacité à jouer à deux postes est un plus, même s’il aura du mal à défendre sur des powers.
16th pick – Minnesota TimberwolvesPaul George, Fresno State. Small Forward.
Bon shooteur quelque soit la distance, doté d’une très bonne vision du jeu, George serait un bon choix pour les Wolves, équipe la plus maladroite de la ligue derrière l’arc. Dans une équipe reposant beaucoup sur le jeu intérieur, sa qualité de passe ne sera pas de trop.
17th pick – Chicago BullsEkpe Udoh, Baylor. Power Forward.
Udoh peut offrir d’intéressantes possibilités à la rotation intérieure des Bulls et c’est un excellent défenseur. Un ailier fort plus offensif eut été plus judicieux pour les Bulls, mais pas sur qu’il en reste un plus talentueux qu’Udoh à ce stade de la draft.
18th pick – Miami HeatSolomon Alabi, Florida State. Center.
Jermaine O’Neal ne sera surement plus de la partie l’an prochain, et le Heat aura urgemment besoin d’un pivot. Si Erik Spoelstra s’entête à faire joue Beasley en 4, il faudra un pivot de grande taille pour pallier le manque de gabarit et d’effort défensifs de l’ancien n°2 de draft. Mesuré à plus de 2m10, Alabi est une assurance de ce côté-là.
19th pick – Boston CelticsEric Bledsoe, Kentucky. Point guard.
Rajon Rondo a besoin d’un back-up et la carrière NBA d’Eric Bledsoe se résumera probablement à ce rôle. Un choix évident pour les C’s si le meneur de Kentucky est toujours disponible à ce stade de la draft.
20th pick – San Antonio SpursDaniel Orton, Kentucky. Forward/Center
Gros potentiel, Orton a encore beaucoup à apprendre. Tim Duncan et Antonio McDyess sont de bons exemples à suivre et l’intérieur de Kentucky sera peut-être en mesure de prendre le relais le jour ou Dream Tim raccrochera les sneakers.
21th pick – Oklahoma City Thunder Larry Sanders, VCU. Forward/Center.
Un big man défensif mais toutefois assez rapide, ajout a priori intéressant dans une rotation intérieure.
22th pick – Portland TrailblazersKévin Séraphin, Cholet. Forward/Center
Habitués à réussir de bons coups dans la draft, les Blazers pourraient se laisser tenter par l’intérieur français, costaud et doté de bonnes mains, mais pas encore prêt pour la NBA.
23th pick – Minnesota TimberwolvesJames Anderson, Oklahoma State. Shooting Guard.
Bon shooteur, bon défenseur, mais pas très à l’aise avec son dribble, Anderson ne devrait pas trop avoir à s’en faire à 'Sota où ses deux principales qualités seraient sans doute les seules utilisées.
24th pick – Atlanta HawksCraig Backins, Iowa State. Power Forward.
Un ailier-fort pour permettre à Josh Smith de passer le plus de temps possible au poste 3, voilà ce qu’il faut aux Hawks. Backins est un bon rebondeur et surtout un très bon shooteur pour un 4, ce qui n’est pas inintéressant.
25th pick – Memphis GrizzliesDamion James, Texas. Combo Forward.
Très athlétique et très rapide, James n’a en revanche pas vraiment de poste clairement défini, ce qui peut devenir un atout s’il sort du banc, ce qu’il ferait aux Grizzlies.
26th pick – Oklahoma City ThunderJordan Crawford, Xavier. Shooting Guard.
A ce stade de la draft, on ne réfléchit plus et on prend le meilleur joueur possible. Si Crawford est toujours disponible, le choisir avec un 26e choix est une excellente affaire.
27th pick – New Jersey NetsLance Stephenson, Cincinnati. Combo Guard.
Gros potentiel que ce Lance Stephenson, assez athlétique et bon dribbleur. Pas un gros risque avec un 27 choix, et un pari intéressant sur le long terme. Un gars de Brooklyn en plus, que demande le peuple?
28th pick – Memphis GrizzliesQuincy Pondexter, Washington. Small Forward.
Pondexter est un bon shooteur, rapide et très bon en jeu de transition, un des points forts des Grizzlies. Toujours dans l’optique de renforcer le banc, un choix intéressant.
29th pick – Orlando MagicGreivis Vasquez, Maryland. Combo Guard.
Pas maladroit derrière l’arc, passeur correct et doté d’une bonne vision du jeu, Marquez peut faire l’affaire en tant que back-up de Nelson si Jason Williams ne resigne pas.
30th pick – Washington WizardsDevin Ebanks, West Virginia. Small Forward.
Un joueur assez athlétique, et qui met beaucoup d’engagement des deux côtés du terrain. Assez généreux, Ebanks a un bon état d’esprit et apparaît comme le parfait coéquipier. Ca fera sans doute du bien aux Wizards.
Allez, et je tente un petit trade pour le fun : les Wolves veulent Turner, les Sixers se débarasser du contrat de Brand, alors éventuellement un échange de picks et Al Jefferson contre Elton Brand. Quelques dollars, quelques tours de draft, et le deal est conclu. Evidemment dans ce cas les Sixers prennent Cousins et non Johnson, ce qui foire sévèrement ma mock draft. M'enfin avec 'Sota on sait jamais ce qui peut -
où aurait pu- se passer...
Sinon je vous conseille vivement d'aller faire un tour sur
UnlimitedNBA où Stillballin aka Mr Draft prend ses quartiers estivaux en vue du 25 juin prochain.