samedi 22 octobre 2011

PICTURE ME BALLIN'





Qu’est ce qui est le plus fascinant chez Allen Iverson ? Est-ce le fait qu’il se soit imposé comme un des meilleurs basketteurs de tous les temps malgré sa petite taille ? Est-ce son jeu spectaculaire, rapide et élégant ? Est-ce l’image qu’il a réussi à créer durant toute sa carrière ? Je fais partie de ceux qui auraient choisi la troisième proposition. Je fais également partie de ceux qui ont d’abord essayé de réussir les dribbles les plus fous avant d’apprendre à éviter de faire des marchés. De ceux qui ont toujours tenté de crosser leur adversaire avant de comprendre qu’il pouvait y avoir une autre manière de gagner un face-à-face. Je fais partie de ceux qui avaient des tresses sur la tête avant même leur premier entraînement, commencé avec un bandeau vissé sur le front.

Avant même de l’avoir vu jouer un match,

samedi 3 septembre 2011

BORN IN THE USA






Après une préparation tonitruante, et un début d’Euro qui ne l’est pas moins, l’Equipe de France semble s’être trouvé le collectif et l’équilibre qu’elle cherchait depuis maintenant des années. Les bribes d’une organisation cohérente et efficace entrevues au Mondial de l’an dernier ont été balayées au profit d’un nouvel ordre et d’un nouveau projet qui semblent tous les deux bien plus précis et structurés que ce que Vincent Collet avait pu proposer jusque là. Un projet qui tient pour la première fois d’une donnée primordiale : l’intégration des joueurs NBA.

En effet, la France présente la plus grosse diaspora au sein de la ligue Américaine, avec un total de 12 joueurs, soit l’équivalent d’un roster complet pour une compétition internationale. Parmi ces 12 expatriés, une majorité de joueurs intégrés dans les rotations, quoiqu’on veuille en dire. Il va donc de soi qu’une telle quantité d’éléments du groupe France doit être mise en condition d’exprimer pleinement ses capacités. D’où ce constat : l’équipe de France joue comme une équipe NBA.

Mais au fait, ça veut dire quoi « jouer comme une équipe NBA » ?

lundi 4 avril 2011

PHOENIX - CHRONIQUES D'UN ECHEC ANNONCE






Cette fois c’est sur. Pas de playoffs cette année pour les Suns. Les départs successifs ont eu raison du collectif des gars de l’Arizona, remanié maintes et maintes fois pour un rendu final qui compta malheureusement bien trop d’erreurs de casting. Finalistes de Conférence après avoir sweepé les Spurs, les Suns sont aujourd’hui définitivement éliminés, suite à une raclée reçue de ces mêmes Spurs. Du départ de Stoudemire à cette ultime défaite contre San Antonio, un déclin inévitable.

Tout commence le 30 juin de l’année dernière. Amar’e Stoudemire décide de faire jouer sa clause libératoire après plusieurs jours de négociations avec sa direction. STAT veut rester, mais les dernières propositions des Suns, bien que grassouillettes, ne lui conviennent pas. Les dirigeants Arizonans tiennent à inclure au contrat du Stoude des clauses leur permettant de ne pas payer leur ailier-fort si celui-ci venait à se blesser trop souvent. Logique, peut-on penser, Stoudemire ayant été par le passé un joueur que Phoenix a tenté d’échanger régulièrement pour cause de séjours à l’infirmerie trop fréquents. Sauf que ce manque de confiance à l’égard de leur employé va pousser celui-ci à couper court aux négociations. Question d’argent ? Non. Question d’orgueil, surtout. Et de ce côté-là, on ne peut en vouloir à Stoudemire, qui sait bien qu’avec ce statut d’agent libre, il aura bien moins besoin de Phoenix que Phoenix n’aura besoin de lui.

vendredi 25 février 2011

QUEL AVENIR POUR LE BASKET EN FRANCE?




Les Français aiment le sport. L’Equipe est le quotidien payant le plus lu. 6 des 10 meilleures audiences télévisuelles de 2010 étaient des évènements sportifs ou des émissions liées au sport. Sur les 100 meilleures audiences de l’année, 3 seulement échappent à TF1, dont un match de Rugby et un autre de Football. Pourtant, la France se plaint de son sport. Le Football français, qui canalise l’attention des médias et des spectateurs, serait ennuyeux. Il n’en reste pas moins l’écrasant point central de la presse française, sportive ou non, qui sans hésitation fera de la place à un résumé du 0-0 dominical de la Ligue 1 au mépris des évènements internationaux, une fois encore sportifs ou non.

Ces dernières années cependant, on a pu observer une montée de sports moins médiatiques, notamment le Rugby, le Handball et la Natation. Comment se fait-il qu’alors que le Foot semble lacher du terrain à ses concurrents directs, le Basket semble s’enfoncer davantage dans son anonymat ? L’explication, bien que longue, n’en est pas moins logique.