lundi 4 avril 2011
PHOENIX - CHRONIQUES D'UN ECHEC ANNONCE
Cette fois c’est sur. Pas de playoffs cette année pour les Suns. Les départs successifs ont eu raison du collectif des gars de l’Arizona, remanié maintes et maintes fois pour un rendu final qui compta malheureusement bien trop d’erreurs de casting. Finalistes de Conférence après avoir sweepé les Spurs, les Suns sont aujourd’hui définitivement éliminés, suite à une raclée reçue de ces mêmes Spurs. Du départ de Stoudemire à cette ultime défaite contre San Antonio, un déclin inévitable.
Tout commence le 30 juin de l’année dernière. Amar’e Stoudemire décide de faire jouer sa clause libératoire après plusieurs jours de négociations avec sa direction. STAT veut rester, mais les dernières propositions des Suns, bien que grassouillettes, ne lui conviennent pas. Les dirigeants Arizonans tiennent à inclure au contrat du Stoude des clauses leur permettant de ne pas payer leur ailier-fort si celui-ci venait à se blesser trop souvent. Logique, peut-on penser, Stoudemire ayant été par le passé un joueur que Phoenix a tenté d’échanger régulièrement pour cause de séjours à l’infirmerie trop fréquents. Sauf que ce manque de confiance à l’égard de leur employé va pousser celui-ci à couper court aux négociations. Question d’argent ? Non. Question d’orgueil, surtout. Et de ce côté-là, on ne peut en vouloir à Stoudemire, qui sait bien qu’avec ce statut d’agent libre, il aura bien moins besoin de Phoenix que Phoenix n’aura besoin de lui.
Car forcément, quand on laisse passer sa solution offensive numéro un mais aussi son seul intérieur classique, il faut s’attendre à laisser un trou béant dans la raquette et à un déséquilibre intérieur/extérieur encore plus prononcé que ce qu’il n’était déjà. On ne remplace pas facilement un joueur qui rend chaque soir des copies oscillant entre les 20 et 30 points, et encore moins le point de fixation offensif de son équipe. Peut-on imaginer par exemple ce que deviendrait le jeu du Magic si d’aventure Howard se retrouvait sur la touche ou sous une autre tunique ? Une équipe qui se permet d’abuser du small ball en raison d’un intérieur dominant se doit de préserver, sinon de remplacer, ce joueur-clé de son jeu offensif. Ce que les Suns n’ont pas fait. Pensaient-ils que le seul Steve Nash parviendrait à recréer cette dynamique avec des joueurs d’un niveau moindre, pour pouvoir se laisser aller à un recrutement moyen ?
En tous cas, force est de constater qu’ils se sont trompés. La trade exception obtenue des Knicks fut dilapidée aussi vite que possible pour des joueurs dont on savait d’avance qu’ils ne s’intègreraient pas dans l’équipe. Josh Childress, en l’occurrence, ne pouvait être qu’un échec. Un extérieur ne peut jouer aux Suns s’il ne possède pas un shoot longue distance fiable, ce qui n’est pas le cas de l’ancien de l’Olympiakos. Il est vrai qu’un joueur capable de défendre, de prendre des rebonds, de récupérer tout ce qui traîne et d’en faire quelque chose de bien –ce que Childress faisait à merveille aux Hawks- est inévitable pour une équipe qui a des objectifs hauts placés. Mais si un tel joueur ne peut pas shooter, il n’a rien à faire aux Suns. Raja Bell, Shawn Marion, Grant Hill, Jared Dudley, tous sont de solides shooteurs. Tous ont réussi aux Suns, dans un registre proche de celui de Childress. Deux d’entre eux sont encore dans le roster, preuve que l’arrivée de celui qui fut un des meilleurs 6e hommes de la ligue n’était pas un recrutement pertinent.
Autre interrogation, l’arrivée d’Hedo Turkoglu. On connaît les qualités du Turc, qui à son meilleur niveau est tout simplement une référence mondiale à son poste, mais on connaît aussi ses défauts. Le Michael Jordan Ottoman est très irrégulier, et ne peut s’exprimer pleinement que s’il est le dépositaire de l’attaque. Ce qui fut le cas lorsque le Magic élimina les Celtics puis les Cavs pour aller se frotter à Los Angeles en Finales, mais également quelques mois auparavant, lorsque la Turquie défia Team USA en finale de son Mondial. A Phoenix, le dépositaire de l’attaque, c’est Steve Nash, et personne d’autre. D’autant que Stoudemire parti, il faut des qualités de playmaking dont seul le Canadien dispose pour pouvoir faire cohabiter un effectif aussi bancal. Même s’il pouvait toujours apporter par la précision de son shoot longue distance (42,3% à trois points sous la tunique orange et violette), 10 millions annuels sont bien trop pour un joueur aussi irrégulier. D’où le trade avec Orlando, seule franchise prête à récupérer le fantasque ailier aux allures de hardeur.
En fait, la seule arrivée intéressante des transactions estivales fut celle d’Hakim Warrick. Forcément, nul ne pensait qu’il se métamorphoserait en Amar’e du jour au lendemain, mais ses qualités athlétiques et son shoot au poste plutôt fiable laissaient présager d’une intégration aisée au sein du jeu des Suns. Mais en comparaison avec Stoudemire, l’ancien Grizzly peine bien plus à scorer près du cercle et s’en écarte trop, ce qui devient problématique quand on connaît les lacunes intérieures de Phoenix. Toujours est-il que son arrivée semblait cohérente, même s’il était évident qu’il ne pourrait seul compenser la perte du quintuple all-star. Un deuxième ailier-fort de métier était donc nécessaire, et il était même déjà dans le roster. Lou Amundson, gros défenseur, gros rebondeur –particulièrement offensif- n’a pourtant pas été conservé malgré l’affection que lui portaient les fans de la planète Orange. L’actif blondinet, couplé à Warrick aurait permis une rotation crédible sur le poste 4, et même la construction d’un secteur intérieur potable.
Secteur intérieur dont la faiblesse chronique poussera les Suns à effectuer un trade avec Orlando. Trade risqué s’il en était, puisqu’effectué entre autres dans le but de récupérer Marcin Gortat, dont le niveau réel restait assez flou. On rappelle le package : Jason Richardson et Hedo Turkoglu contre Vince Carter, Marcin Gortat et Mickaël Pietrus. Trade assez équilibré en apparence, qui arrangeait à peu près tout le monde. Les Suns voulaient se débarrasser de Turkoglu, le Magic était la seul équipe disposée à l’accueillir. Le Magic voulait se débarrasser du contrat de Carter, les Suns étaient prêt à tout pour récupérer un intérieur, et ont –à juste titre- une confiance sans limite envers leur staff médical, capable de retaper un vétéran dont le poids des années pèse trop sur le jeu. MP2.0 était là pour équilibrer, les Suns étant réticents –une nouvelle fois à juste titre- à se séparer de leur meilleur scoreur, Richardson. This trade is successful, comme on dit.
Le problème pour les Suns, c’est qu’en l’espace de moins de 6 mois, ils ont perdu leurs deux meilleurs marqueurs, soit un apport statistique cumulé de plus de 40 points par match ! Apport qui ne sera pas comblé. Vince Carter, qu’on a présenté à tort comme le remplaçant de J-Rich en raison de profils similaires, est en réalité un joueur très différent du double vainqueur du Slam Dunk Contest. Richardson est un shooteur, Carter un scoreur. Carter a besoin d’aller se frotter à son défenseur, de jouer des un-contre-un, de prendre des shoots contestés. C’est d’ailleurs ce pourquoi il a été un des meilleurs joueurs de la dernière décennie : il peut marquer des shoots contestés. Ce qui tranche avec la philosophie de Phoenix, la recherche perpétuelle d’une position ouverte. Ces dernières années, seul Stoudemire jouait régulièrement le un-contre-un. Richardson lui, bénéficiait du travail de ses coéquipiers pour évoluer dans un rôle de catch-and-shooter voire de spot-up-shooter. La qualité de son tir longue distance faisait en sorte que sans opposition, il sanctionnait sans souci. Carter à pour sa part un shoot moins régulier, qui rend plus aléatoire le résultat d’une phase de jeu visant à lui trouver un shoot ouvert. Qui rend aussi logique le fait que feu Air Canada score 6 points de moins que J-Rich, avec des pourcentages de réussite aux tirs et aux tirs longue distance inférieurs de 5 points.
En revanche, l’arrivée de Marcin Gortat est une réussite totale. Si l’on excepte le rapide épisode Shaquille O’Neal, jamais depuis Alvan Adams -fin des années 70- voire Mark West, les Suns n’avaient eu un pivot de métier capable d’apporter offensivement et défensivement. La connaissance du pick’n’roll du Polonais lui permet de scorer au cercle et sans opposition avec régularité, grâce à l’expert en la matière, Steve Nash, bien entendu. Shoot mi-distance constant, quelques moves au poste, une très bonne défense individuelle construite à l’entraînement contre Dwight Howard, Gortat est un pivot au niveau très supérieur à la majorité de ses pairs. Preuve de la désuétude du poste ? Evidemment. Mais également preuve qu’on peut choper un des meilleurs pivots de la ligue sans nécessairement le surpayer. Rare bon coup des Suns cette année, Gortat était peut-être le pari le plus risqué, vu que contrairement aux autres nouveaux, il n’avait encore rien prouvé.
Le troisième transfuge d’Orlando, Pietrus, peut se fondre à merveille dans le jeu de Phoenix. Bon shooteur, bon défenseur, capable de driver et de finir fort au niveau du cercle, le Français est en théorie un joueur idéal pour la franchise de l’Arizona. Malheureusement, son irrégularité chronique, surtout au shoot, et son manque de concentration en défense qui fait passer ses playoffs 2009 pour un lointain souvenir laissent un sentiment que MP2.0 pourrait faire bien mieux. Comme depuis le début de sa carrière NBA, me direz-vous. Le souci, c’est que Mike a maintenant tendance à stéréotyper son jeu offensif, c'est-à-dire du spot-up-shooting et de moins en moins de drives. Plus d’analyse lorsqu’il a le ballon : s’il est ouvert, il shoote directement. Problématique quand on voit que deux fois sur trois son shoot à trois points n’en rapporte aucun. Encore plus décevant quand on se rend compte que son profil est très similaire à celui du regretté Jason Richardson. La saison prochaine sera décisive pour lui dans l’optique de la suite de sa carrière, les Suns n’étant pour le moment pas disposés à lui ré-offrir un contrat à 5 millions la saison.
Avec ces trois nouvelles recrues, les Suns avaient déjà bien chamboulé leur effectif. Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Ils échangent Goran Dragic, qui bien que prometteur ne peut plus progresser avec le temps de jeu d’un back-up. Dans ce cas, autant prendre un meneur confirmé qui a déjà prouvé son niveau. Aaron Brooks des Rockets est dans cette optique un bon choix, d’autant que le pick que Phoenix a lâché pour récupérer le MIP 2010 sera finalement conservé, puisque depuis hier assuré d’être dans la lottery de cette draft assez faible. Brooks est un bon shooteur, un bon meneur, et peut apporter quelque chose de différent de Nash, car il est davantage porté sur le scoring, contrairement à Dragic qui reste un Hair Canada du pauvre –ce qui n’est déjà pas mal. L’arrivée du supersonique meneur au maillot floqué du numéro zéro est une très bonne chose, et Brooks a déjà prouvé qu’il serait un élément clé des Suns dans les années à venir.
Cette saison a donc été une saison de reconstruction pour les Suns. Le départ de Stoudemire qu’ils n’ont pas réussi à pallier à cause d’erreurs évitables leur a été fatal, même s’ils ont su s’accrocher jusqu’au bout. Oui, même si l’exercice 2010/2011 sera bientôt clos pour Phoenix, leur effectif ultra-bancal a quand même failli s’inviter en postseason. Et ce malgré des départs, des arrivées, des blessures. Alvin Gentry, qui avait reçu plusieurs premières places dans le vote pour le Coach de l’Année la saison dernière, a été contraint de beaucoup expérimenter, avec plus ou moins de réussite.
Au cours de la saison, beaucoup de joueurs ont été trimballés à plusieurs postes, dans le 5, puis en dehors, et une équipe-type se dessine pour la saison à venir. Déjà, Channing Frye ne jouera plus pivot, ça c’est clair. A part peut-être au Handball. En revanche, en tant que 4, sa capacité à s’écarter pour shooter conjuguée à sa taille de 5 gêne beaucoup de ses adversaires, qui hésitent entre lui mettre dans les pattes un power mobile qui lui rendra des centimètres, où un pivot qui se verrait contraint d’évoluer hors de sa zone d’activité. Avec un rendement dans la droite lignée de sa saison précédente, Frye a prouvé à ses dirigeants qu’ils avaient eu raison de le prolonger, en se bougeant même davantage sous les panneaux pour varier son jeu. Jeu auquel il a ajouté une présence dans le money time qu’on ne lui connaissait pas.
Tout comme lui, les joueurs qui étaient du voyage en Finales de Conf’ l’an passé ont fait une bonne saison, meilleure que la précédente dans la majorité des cas. Jared Dudley a finalement poussé Vince Carter sur le banc, parvenant à scorer plus de 10 points en un temps de jeu réduit, mais surtout en apportant son engagement défensif et son efficacité offensive. Grant Hill poursuit sa route, sélection de shoots intelligente, gestion des temps forts et faibles, mais surtout cette saison, défense. Oh oui, défense. Ce ne sont ni Dudley ni Pietrus qui prennent en charge le meilleur attaquant adverse, mais bien le vétéran qui jouait cette année sa 15e saison en NBA. Chose qu’il a fait avec un résultat plus que satisfaisant : sur 74 matches joués jusqu’ici, seuls 4 joueurs sur qui il a défendu ont réussi à lui mettre plus de 30 points : LeBron (36) et Joe Johnson (34) à plus de 50%, Dorell Wright (30) et Kobe (42, avec 3 prolongations) en dessous.
Grant Hill devrait, je l’espère, avoir les honneurs d’une All-Defensive Team, ce qui serait une première pour lui. En revanche, le secteur intérieur s’est fait bouffer toute la saison, que ce soit en termes de points ou de rebonds. Sans le renfort d’un intérieur classique supérieur à Robin Lopez, les Suns pourront difficilement progresser dans ce secteur. Frye peut développer son jeu seulement si Gortat est sur le terrain, sans quoi l’équipe est trop déséquilibrée entre shooteurs et présence au poste bas, Lopez étant trop dépendant de Nash et ne pouvant pas aller se frotter à ses homologues du fait de son frustre arsenal offensif. De la même façon, le jeune intérieur commet trop de fautes en défense, et un troisième pivot est nécessaire pour assurer une rotation défensive qui tient la route. Les Suns jouent rapidement, ce n’est un secret pour personne, mais la pauvreté défensive de leur secteur intérieur les a privé toute la saison d’une présence intimidatrice dans la raquette, que pouvait être Stoudemire l’an dernier.
A l’opposé, les Nuggets qui jouent un jeu tout aussi rapide ont eux une rotation intérieure des plus solides (Nenê – Martin – Andersen avec maintenant Mozgov et Koufos en plus) qui leur permet de prévenir les paniers faciles par une présence permanente dans la raquette de défenseurs reconnus ou de physiques impressionnants. Quand on voit la quantité phénoménale de pivot à vocation plutôt défensive, il est surprenant de voir que les Suns luttent encore ne serait-ce que pour ajouter de la profondeur à leur roster.
A quoi ressemblera la saison prochaine ? A vrai dire, tout dépendra de l’état de forme de Steve Nash. On l’a vu moins bien physiquement cette année, avec des pics de formes mais aussi des gros moins qui l’ont vu rater beaucoup de shoots. Jamais depuis 2004 il n’avait fini une saison à moins de 50% aux tirs, et jamais depuis 2000 à moins de 40% à trois points. Les départs de ses deux premières options offensives y est pour beaucoup, les défenses pouvant alors le coller de plus près, et lui étant obligé de scorer plus. Pourtant, il a su s’adapter, en augmentant encore sa distribution de passes décisives, si bien qu’un 5e titre de meilleur passeur semble se profiler. Le dernier coup de reins des Suns vers les playoffs a coïncidé avec le retour en forme du Canadien, et c’est pendant ses absences que les défaites se sont accumulées, jusqu’à cet ultime revers face aux Spurs.
Revers qui condamne Phoenix à un été sans playoffs, ce qui était prévisible en début de saison. Ce qui était toujours prévisible après le trade avec Orlando. Ce qui pourtant a bien failli devenir réalité, mais la fatigue d’un meneur de 37 ans a eu raison des espoirs Arizonans. On pourra même dire que la saison des Suns est une réussite, étant donné les faibles chances qu’on pouvait leur prêter. Arrivés si prêt du but, pas sur qu’ils en pensent autant. Mais cette équipe est solide. J’écrivais l’an dernier que si les gars de Gentry pouvaient faire un coup en playoffs, c’était grâce à leur état d’esprit, et à leur vécu collectif. Ils arrivèrent en Finales de Conférence où ils tombèrent avec les honneurs. Lors de leur dernier match, les remplaçants remontèrent un déficit de plus de 20 points à l’envie, parce qu’ils croyaient en l’équipe. Si le groupe d’aujourd’hui est capable de se construire autour du vécu de cette saison, la prochaine sera bien moins noire que celle-ci.
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Joli mec, j'aime les analyses de ce type (cf aussi le dernier de Still sur Unlimited).
RépondreSupprimerPour les Suns, je pense que le gros de l'été va être de faire taffer Marcin Gortat et de construire les attaques autour de lui et, comme tu l'as dit, sa bonne capacité à jouer les pick n rolls. Sa palette offensive n'est pas des plus larges, mais il n'a que 27 ans et a donc encore une (petite) marge de progression.
C'est sûr, il ne deviendra pas Howard tant au niveau défensif qu'offensif, mais à terme, le Polonais pourrait tourner à 15/10 : tu couples ça à l'énergie de Warrick, à peut-être un gros travailleur à la Lou Amundson (quelle erreur de le lâcher !), et on obtient un bon secteur intérieur.
Une autre pièce manquante à cet effectif serait un vrai arrière shooteur, à la Korver ou Redick, un gars pas (trop) mauvais en défense mais surtout excellent shooteur, un gars qui ne loupe jamais un shoot ouvert : avec un gars comme ça, sûr que Nash aurait moins de prises à deux sur lui.
Avec Nash encore à la mène une ou deux saison, et Brooks en punch back-up, on aurait une mène dynamique qui serait à la fois une menace extérieure et intérieure via les pénétrations de l'ancien Rocket, mais aussi via les PNR de Gortat. Frye irait jouer un peu plus loin, avec ses potes Hill et Korver/Redick, histoire d'artiller un peu...
Tu me vois arriver ? Et si Phoenix devenait une happy-three team à la Orlando époque Rashard Lewis ? Aaron Brooks est moins bon shooteur que Jameer Nelson mais plus rapide, plus vif, Frye jouerait le rôle de Lewis, Gortat a bcp appris auprès de Howard et pourrait être un demi-Dwight que ca serait déjà pas mal, Hill pourrait être le défenseur qu'était Barnes et... Pietrus, ah tiens, le voila lui !
Bref, je ne pense pas que tout perdu pour les Suns : cette saison, ils ont plutot bien figuré, et avec un ou deux recrutements judicieux cet été, les Suns pourraient redevenir une top 8 de la west conf'.
C'est une bonne initiative de parler de cette équipe qui vit des moments difficiles après avoir été la coqueluche de la planète basket il n'y a pas si longtemps.
RépondreSupprimerTrès bon papier, sinon.