LOS ANGELES LAKERS – champions NBA en titre
Okay, on ne va pas tourner autour du pot. Sans conteste, les Los Angeles Lakers sont l’équipe à abattre cette année.
Les champions en titre, en plus de conserver Lamar Odom et de resigner Kobe Bryant, ont réussi sans difficultés à combler le départ d’un Trevor Ariza trop gourmand qui doit finalement se contenter des miettes que Houston a bien voulu lui offrir. Un ailier en devenir, plutôt bon en défense, remplacé par un autre ailier, celui-là all-star et le meilleur défenseur en un-contre-un de la ligue. Un mec sympa et rigolo en plus, les dirigeants Angelinos ne le savaient même pas. Nous non plus d’ailleurs.
"L’échange" Artest-Ariza est donc tout bénef pour les mauves et or, qui risquaient de s’affaiblir, et en fait se sont renforcés. En plus Ron-Ron touchera moins que la saison dernière. Chapeau.
Seul point d’ombre majeur dans le pays merveilleux des Lakers, Andrew Bynum. L’ancien pivot de St Joseph n’a toujours pas confirmé les espoirs placés en lui, et on commence à s’impatienter. En plus, il faut se rendre à l’évidence, Pau Gasol est meilleur en 5 qu’en 4.
Joueur du mois en Février, alors que Bynum était blessé, impérial face à Dwight Howard pendant les Finals –et tout au long des playoffs bien évidemment-, MVP de l’Euro après avoir écrasé tous les intérieurs qui se dressaient sur son passage : l’Espagnol a bien démontré cette année que c’est en tant que pivot qu’il peut donner toute la mesure de son immense talent. Avec Odom dans le roster, décaler Gasol en 5 ne devrait poser aucun problème à Phil Jackson.
Sauf que de temps en temps Bynum fait un bon match, les éloges pleuvent et Odom retourne sur le banc. Le jamais all-star se révèle intéressant en 6th man, mais c’est vraiment une place de starter que ce joueur exceptionnel mérite. A Bynum de me faire mentir et de prouver qu’il peut être régulier dans ses performances.
Mon autre interrogation consiste le banc. Vujacic, Farmar et leurs potes ne sont pas des foudres de guerre, ce qui est peu dire, et le banc des Lakers fait bien pauvre comparé par exemple avec celui du Magic. Sauf que les Lakers restent sur deux finales d’affilée dont la dernière s’est soldée par un sévère 4-1 dans la face de ce même Magic.
Donc même s’il paraît à priori plus faible que d’autres, le banc des Angelinos n’est en aucun cas un frein ou un boulet. Il n’en reste pas moins la seule chose qui fasse que cette équipe ne soutienne pas la comparaison avec les UnstoppaBulls, n’en déplaise à Ron Artest.
LA a maîtrisé son intersaison, Phil Jackson rempile : il y a donc fort à parier qu’on reverra la tignasse de Gasol et les grimaces de Kobe sur un parquet estampillé Finals en juin prochain.
Reste à savoir contre qui et, si ce n’est pas le cas, qui les aura sortis.
A suivre, les trois autres favoris, ce qui leur a manqué pour le titre l’an dernier, ce qu’ils ont fait pour y remédier.
Vous remarquerez sans doute qu’ils sont tous à l’Est. Je ne me suis pas basé sur la géographie, mais sur la valeur de l’équipe. Donc le fait qu’ils soient à droite sur la carte ne rentre pas en compte dans ces analyses. Ce sont juste à mon avis les trois équipes les plus fortes après les Lakers.
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